Hélène Ressayres

Diplômée de l’Ecole de Journalisme et de Communication , c’est par l’image que j’ai choisi de raconter. Raconter les Hommes, raconter l’actualité, raconter les émotions… Photographe indépendante dans le milieu de la presse, de la communication et de la mode, voilà 15 ans que je mets mon expérience au service d’entreprises, de marques, et de média locaux. Riche en influences diverses, j’ai choisi de me consacrer davantage à des projets plus personnels, et dévoile mon travail artistique, sur les murs de lieux d’expositions, ou dans les pages de revues d’art spécialisées. On a ainsi pu voir mes créations lors du festival “ Chemins de photos”, lors de « La Semaine des Cultures Urbaines » du Conseil Départemental, sur les murs de la Gare Matabiau pour « Gares et Connexions », au « Urban Art Jungle Festival » de Lyon, ou encore dans les revues spécialisées “Clutch”, “Encres” et “Open Eyes Magazine”. Séduite par les paradoxes, mes influences sont partout et plurielles. Un travail qui m’ a valu le Premier prix de photographie du « Salond’Art Contemporain » de Moissac en 2018 pour ma série “Chamaeleo”.

Mes créations questionnent sur le mouvement, l’appropriation de l’espace, les notions d’esthétique, et de résilience. Autant de sujets qui animent ma passion pour un art viscéral et urbain.”

PIGMENTS SOUS LE VERNIS 

Ce projet intitulé « Pigments : sous le vernis », est un travail photographique, complété par un travail plastique; dans lequel la photo est imprimée sur une toile, puis retravaillée avec des vernis et de la peinture. L’idée étant d’interroger sur la place du photographe au sein des arts graphiques, mais aussi de se questionner sur ce que nous avons, voire cachons, tous sous « notre vernis ».

Des toiles réalisées en plusieurs étapes, de la préparation du support, au travail de vernis, en passant par l’impression photo et la postproduction. Une série qui joue l’effet du « trompe l’oeil » en mélangeant les techniques et les codes. En effet, les clair-obscur font un clin d’oeil aux toiles de maîtres de la renaissance, tandis que les sujets traités se veulent modernes et issus de la pop culture. Un travail inspiré par des artistes contemporains comme la peintre Lita Cabellut, ou des classiques tel l’ incontournable Caravage. Mais également par des thèmes modernes issus de la culture urbaine. Une volonté de jouer avec les anachronismes et de faire se confronter des univers antagonistes, qui donnent lieu à des créations d’un nouveau genre.

Avec ce traitement pluri disciplinaire de la photo, le tirage n’est plus qu’un simple papier imprimé, mais prend du relief, de la texture, cloque sous le vernis et se craquelle.