Âgée de quarante-cinq ans, Stéphanie est née le trente juillet 1976 à Talence, près de Bordeaux. Elle vit depuis une dizaine d’années à Quint-Fonsegrives.
C’est après un DEUG de Philosophie, en 1998, qu’elle décide d’entrer à l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen, où elle ne restera qu’une année ; une déception qui se transformera en force et certitude de toujours vivre pour sa passion, la peinture, un des moteurs qui la pousse à découvrir le monde.
En 2000, elle part travailler en Allemagne et l’année suivante, passe quatre mois en Inde. Sa quête spirituelle inhérente à sa création complète son goût de la découverte. Le voyage lui rappelle une partie de son enfance au Maroc et en Algérie. A son retour, elle exposera ses premières toiles dans des salons d’art près de Rouen, et à Paris (Don d’une oeuvre pour le FRACA, au profit de AIDES en 2003).
Dès 2004, après la naissance de sa première fille Anaëlle, elle expose ses toiles entre Bordeaux et Arcachon, et collabore avec un courtier en Art (Galerie d’Art de Pontaillac , à Royan).
En 2008, elle part vivre à Moorea (Polynésie Française) avec sa famille, c’est à Tahiti que naîtra Clélia, sa deuxième fille. De retour sur Toulouse un an plus tard, la couleur ne cesse d’influencer son travail.
Depuis, elle participe à de nombreux salons dans la région (Moissac, Cugnaux, Colomiers, Flourens, Quint, Balma…) – Elle obtient le prix de la ville de Muret en 2014-, année de naissance de sa troisième fille, Maeve. En outre des expos solos (Altigone Saint-Orens en 2016, Carré Public d’ALBI et Art3F Toulouse en 2017), elle est invitée en 2018 par le collectif FACTO pour une exposition inaugurale au domaine de Montjoie à Ramonville, et en 2021 pour une exposition au B 612 à Toulouse.
Cette même année elle obtient son DNSEP à l’ISDAT de Toulouse, dans le cadre d’une VAE. Ainsi que le prix peinture au Salon de Flourens.
Sa peinture se situe entre abstraction et expressionnisme, le point de départ étant la couleur, qui la guide peu à peu vers le sujet du tableau. De l’émotion ressentie naît la forme, l’instant de création se veut gestes, pulsions. Chaque toile, intimiste, dévoile une séquence de vie. Il s’agit de peinture à l’huile, plusieurs couches sont superposées sur des formats Moyens/Grands. Inspirée par le travail de J. POLLOCK, M. ROTHKO et JM BASQUIAT et influencée par le mouvement punk, elle peint en toute liberté, en musique, et vogue intuitivement dans ses paysages intimes qui semblent sortir du chaos. L’imaginaire organise ce désordre, là est son plaisir.
Son oeuvre questionne l’être humain avec l’idée de continuité entre concepts philosophiques, peinture, poésie et musique. Elle traduit les mots en couleurs.